L’édito

« Le jazz, c’est comme les bananes, ça se consomme sur place ». Cette assertion est attribuée à Jean-Paul Sartre qui l’aurait livrée au retour d’un voyage à New York au cours duquel il avait écumé les clubs de jazz et particulièrement apprécié la musique qu’il y avait entendue.

Si l’évocation des bananes est incorrecte, car les bananes s’exportent vertes et finissent par murir dans la cuisine des consommateurs, l’affirmation prend plus de sens lorsqu’il s’agit de la musique de jazz.

Certes, les enregistrements nous procurent beaucoup de plaisir et dans des situations qui peuvent être diverses. Par exemple Aruki Murakami, écrivain japonais véritable amateur et connaisseur de jazz, nous raconte son écoute : « …je veille tard dans la nuit, un verre de whisky à la main. Je pose sur la platine de vieux disques que j’ai bien souvent écoutés. Ce que je préfère, c’est le jazz ».

Dans d’autres circonstances, les enregistrements de jazz portent à la danse et autres expressions corporelles.

Si donc, nous apprécions la musique enregistrée, pour le recueillement ou pour la danse, l’expérience vécue en « live » est incomparable. Lors de concerts de jazz, par le rythme ou par le lyrisme de la musique, nous pouvons être emportés jusqu’aux limites de la folie.

La vocation de JAZZ & CO 64 est de proposer une musique vivante, parfois porteuse de découvertes, mais qui toujours doit procurer du plaisir au public, dans le swing ou l’émotion.

Également JAZZ & CO 64 souhaite avoir une position particulière auprès des artistes en établissant avec ceux-ci des rapports basés sur le respect et la décence, pour leur permettre de vivre de leur art.

JAZZ & CO 64 s’adresse aussi à la jeunesse en lui faisant découvrir une musique à laquelle elle n’a pas toujours eu un accès facile et en s’investissant dans l’éducation musicale des jeunes.

Alors, que vous soyez bananes ou whisky, nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à l’écoute de la belle musique et surtout nous vous invitons à assister aux évènements organisés par JAZZ & CO 64 qui sont toujours une expérience vivante de grande qualité.


Daniel Arnoux